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Ressources philosophiques | Dossier![]() édition originale 03-08-2003 actualisée le 13-12-2008 |
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Conscience : il n'est pas si facile de définir la conscience. Bergson
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Inconscient / inconscience : l'inconscience désigne l'état de privation de conscience, par exemple dans le sommeil ou dans le coma. Par extension, le terme en vient à évoquer le manque de conscience, par exemple en parlant d'un automobiliste imprudent. Enfin, ce terme est parfois aussi utilisé pour caractériser des phénomènes qui excluent toujours la conscience, par exemple le comportement instinctif. L'inconscient, quant à lui, désigne une activité. L'idée est donc bien différente : elle évoque en effet une vie psychique inconsciente, et non une simple absence de conscience, et suppose de dissocier (contre Descartes et Locke) psychisme et conscience. |
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Conscience vient du latin, conscientia, formé sur cum + scientia. La langue française a tout de suite donné au mot une connotation morale, et le sens psychologique n'est apparu qu'avec la philosophie classique (XVIIe s.), renouant ainsi, par delà le latin, avec le grec suneidêsis. |
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Le sujet, c'est moi : je suis une "chose pensante", comme dit Descartes. Mais dire que JE PENSE, n'est-ce pas admettre d'emblée que je suis une conscience : penser, et être conscient, n'est -ce pas la même chose ? ...Mais si tel est le cas, comment admettre l'existence d'une pensée inconsciente ? L'idée d'un inconscient, en effet, n'est-ce pas l'idée pour le moins étrange d'une pensée qui ne PENSE pas, qui ne SE pense pas ?... Cependant, "refuser l'inconscient", n'est-ce pas se condamner à méconnaître la complexité de la vie psychique : la conscience de soi, en effet, n'est pas la connaissance de soi. Que sais-je de moi-même ? Que sais-je du lieu d'où surgit ma pensée ? Comment, par exemple, expliquer la mauvaise foi ? Dans la mauvaise foi, il semble bien que je me mente à moi-même ; mais le menteur connaît la vérité, et tente de la dissimuler : dès lors, comment peut-il, sur le mode de la mauvaise foi, se mentir à lui-même ? Comment peut-il être à la fois le trompeur et le trompé ? Comment, autrement dit, la conscience peut-elle être à la fois savante et ignorante ? Et comment, aussi, puis-je continuer de prétendre que "je suis" cette conscience, et en même temps en être la victime ? |
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Un être libre est certainement doué de conscience. L'enjeu est donc capital, car si l'on entrevoit mal comment la liberté est possible sans la conscience, on voit fort mal aussi comment il se pourrait que la conscience échappe à toute détermination extérieure : comment la conscience, en effet, pourrait-elle se constituer à l'abri de la vie sociale / économique, et même sans être enracinée dans le corps et sans dépendre de lui ? La conscience n'entretient-elle pas avec elle-même un rapport illusoire ? |
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E N C O N S T R U C T I O N . . . | |
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Ça pense... | |
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La prise de conscience est-elle une souffrance ? Des sujets sur la conscience et l'inconscient |
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Freud : du principe de plaisir au principe de réalité |
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