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la vérité

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 Ressources philosophiques | Article Wikipédia
 la vérité

édition originale 31-07-2004
actualisée le 27-08-2004

Encyclopédie
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la vérité

La vérité qualifie ce qui est vrai.

Sommaire

Définitions

Pour répondre à la question qu'est-ce que la vérité ? distinguons :

A. ce que nous disons vrai ou faux : à quoi donnons nous la qualité d'être vrai ? quelle est la nature des réalités auxquelles nous donnons notre assentiment en les disant vraies ?

  • des propositions ;
  • des croyances ;
  • des pensées et des opinions ;
  • mais sans doute pas des objets des sens, car c'est notre raison qui juge et qui se trompe.

La vérité semble donc s'exprimer dans le langage et ne pas pouvoir exister en dehors ; ainsi, dire quelque chose de vrai, ce serait faire apparaitre littéralement la vérité.

B. les moyens de distinguer le vrai du faux et de qualifier de vrai quelque chose : la raison, l'entendement, les lois de la logique, etc.

Dès lors on peut proposer les distinctions suivantes :


1. La vérité matérielle, qui est l'adéquation entre ce qui est et le jugement que l'on énonce dans une proposition : cette adéquation est validée par l'expérience. Mais la nature de ce type de vérité est variable, car elle peut être qualifiée de vérité objective, de vérité relative, de vérité subjective, etc., suivant la théorie de la connaissance que l'on soutient (réalisme, relativisme, criticisme, etc).

2. La vérité formelle, qui est la validité des conclusions d'un système hypothético-déductif, procédant suivant des règles de déduction à partir de postulats et d'axiomes admis. Cette vérité est indépendante du contenu des propositions (voyez l'article logique) et dépend de son accord avec les lois de l'entendement. Dans ce cas, la vérité est une vérité de correspondance, et elle est a priori car elle ne dépend pas de l'expérience.

Ce dernier point permet d'introduire une distinction : les vérités purement formelle et a priori sont appelées des vérités analytiques. Ces vérités sont nécessaires et ne nous apprennent rien sur le monde. Les vérités tirées de l'expérience sont quant à elle des vérités synthétiques, car nous lions des termes qui supposent pour des êtres dont l'existence est contingente.

3. La vérité métaphysique qui, remontant d'une hypothèse à ses conditions, suppose l'existence d'un référant ontologique existant en soi. Dans ce cas, on distingue vérité absolue et vérité relative.

4. La vérité d'une croyance ou d'une opinion, qui est la vérité d'une proposition qui s'accorde à un ensemble de croyances qui lui préexistent. Ce genre de vérité est souvent appelée vérité cohérence.

Théories de la vérité

Théorie pragmatiste

Théorie déflationniste

La théorie déflationniste de la vérité consiste à dire qu'il n'y a aucune différence entre dire que p est vrai et dire que p. La vérité, de ce point de vue, n'apporte rien à ce que nous affirmons. En effet, si je dis : le ciel est bleu, cela semble impliquer : c'est le cas que le ciel est bleu.

Théorie sur l'origine du vrai et du faux

La première signification de Vrai et de Faux semble avoir son origine dans les récits ; et l’on a dit vrai un récit, quand le fait raconté était réellement arrivé ; faux, quand le fait raconté n’était arrivé nulle part. Plus tard, les philosophes ont employé le mot pour désigner l’accord d’une idée avec son objet ; ainsi, l’on appelle idée vraie celle qui montre une chose comme elle est en elle-même ; fausse, celle qui montre une chose autrement qu’elle n’est en réalité. Les idées ne sont pas autre chose en effet que des récits ou des histoires de la nature dans l’esprit. Et de là on en est venu à désigner de la même façon, par métaphore, des choses inertes ; ainsi, quand nous disons de l’or vrai ou de l’or faux, comme si l’or qui nous est présenté racontait quelque chose sur lui-même, ce qui est ou n’est pas en lui.

Spinoza, Pensées métaphysiques (1663), 1er partie, chap. VI, Gallimard, " La Pléiade ", trad. R. Caillois.

Histoire

La vérité au sens 1. a été définie par Aristote dans De l'Interprétation, œuvre où il analyse la formation des propositions logiques, c'est-à-dire les parties du discours susceptibles d'être vraies ou fausses. Une proposition est vraie quand on dit que ce qui est est ou que ce qui n'est pas n'est pas ; elle est fausse quand on dit que ce qui est n'est pas ou que ce qui n'est pas est. Cette vérité est appelée aussi la vérité correspondance. Ce type de vérité concerne la recherche scientifique. Cette conception est fortement réaliste, car nous disons par exemple que le chat est sur le tapis est vrai parce qu'il est sur le tapis, et non l'inverse.

Le problème est alors de savoir ce qu'il faut entendre par correspondance. Une proposition vraie est-elle vraie parce qu'elle ressemble à ce qu'elle signifie ? Non, car une proposition est faite de mots qui ne ressemblent pas à des faits. C'est donc que le sens de la proposition exprimerait quelque chose de la réalité ; mais le problème de cette théorie est de savoir comment cela est possible.

Malgré sa théorie du syllogisme, il ne semble pas qu'Aristote soit parvenu à distinguer les deux premiers sens de la vérité. On trouve en revanche cette distinction dans la logique stoïcienne, exposée par Sextus Empiricus dans ses Esquisses Pyrrhonnienne. L'analyse stoicienne de l'implication permet en effet de valider des propositions telles que si la terre a des ailes, elle vole ; les deux parties de l'implication sont matériellement fausses, et pourtant le raisonnement est valide.

La vérité au sens 3. est un type de vérité qui se rencontre en métaphysique et en théologie. Elle consiste a déduire d'un ensemble d'hypothèses ou de faits d'expérience, une condition elle-même inconditionnée. Dieu, les Idées, l'âme, le commencement absolu du monde, et même la conscience en tant que fondement de la connaissance dans l'idéalisme, sont des exemples de telles conditions ontologiques.

La vérité au sens 4. concerne la justification d'une croyance ou d'une opinion, comme, par exemple, la croyance morale, qui n'est ni un fait, ni une cohérence interne d'un discours logique. On peut douter qu'il s'agisse là vraiment de vérité. Elle est pourtant soutenue dans des pensées de type relativiste, dans la sophistique par exemple. Une objection classique est qqu'une fiction peut être cohérente, sans avoir beaucoup de rapport avec la réalité.

Bibliographie


Source :



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