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 Ressources philosophiques | Article Wikipédia
 l'existence & le temps

édition originale 22-09-2004
actualisée le 10-03-2005

Encyclopédie
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l'existence & le temps

L'existence (sommaire) :


Le temps (sommaire) :


Le temps


Problème du temps

Le temps est peut-être une des questions fondamentales de la métaphysique, il est à la limite entre physique et métaphysique. Qu'est-ce que le temps ? Bien que l'intuition du temps qui passe soit universelle, définir le temps semble au-delà de nos capacités. Cela inspira une célèbre boutade à Saint Augustin dans ses Confessions :

"Si personne ne me le demande, je le sais. Si je veux l'expliquer, je ne le sais plus"

  • La philosophie considérait depuis les Grecs le temps comme un absolu, indépendant de l'espace.
  • La théologie catholique estimait au contraire avec Thomas d'Aquin que le temps était une création de Dieu au même titre que l'espace, et le situait dans une dimension nommée aevum, elle-même distincte de l'éternité qui la contenait. La création conjointe de l'espace et du temps est une des affirmations de la somme théologique, ce qui incitera par la suite quelques physiciens qui n'admettent pas au début l'idée de big bang (comme Fred Hoyle qui avait en créé le nom par dérision) à s'en méfier, y voyant juste une résurgence religieuse. Remarquons toutefois que Thomas d'Aquin considère cependant lui aussi le temps comme un absolu : Dieu lui-même ne peut pas faire que ce qui a été n'ait pas été. Il est en son pouvoir certes de rendre sa virginité à une femme déflorée, mais il ne peut en aucun cas changer le passé et faire que cette femme n'ait pas été déflorée. Il ne le considère pas comme une soumission de Dieu lui-même au temps, mais au contraire comme une manifestaion de cohérence implicite à la nature même de Dieu, qui ne saurait s'autocontredire.
  • Kant considère temps et espace comme des catégories pré-conceptuelles de la sensibilité, et donc comme des formes de l'expériences nécessaires et universelles (a priori).
  • Einstein revisitera le concept même de temps : contrairement aux idées communément admises, il n'existe d'une part pas de temps absolu dans l'univers, et d'autre part le temps est étroitement imbriqué à l'espace, comme l'avait suggéré avant lui (mais mathématiquement et non au sens physique) son professeur Minkowski.
  • La mécanique quantique suggère que la notion de temps perd sa signification commune aux échelles qu'elle traite. Une expérience imaginée par Marlan Scully et utilisant les résultats de celle d'Alain Aspect exigerait en effet que dans certains cas spécifiques une observation modifie un état antérieur d'un système, faute de quoi des relations de conservation ne seraient plus respectées. Cela remettrait alors en cause une partie de la notion de causalité. Le physicien John Wheeler considère d'emblée ce résultat comme acquis dans le cadre de l'hypothèse émise en 1957 par son élève Hugh Everett, mais sa position ne fait pas l'unanimité chez les physiciens.
  • Dans le langage courant, on peut voir le temps comme une dimension conventionnelle à l'aide de laquelle nous structurons le monde.

Temps subjectif et temps physique

La philosophie distingue deux dimensions dans la notion de temps. La dimension objective est étudiée par la science physique et est appelée en philosophie « temps ». La dimension subjective, étudiée par la philosophie, est appelée « durée ». Cette distinction simple n'est pas tout à fait correcte : la physique utilise également le terme de durée et la philosophie celui de temps...

  • Le temps objectif est défini par rapport à une horloge. Son unité légale dans le système international est la seconde (et ses multiples).
  • En temps subjectif les secondes peuvent paraître des heures et les heures peuvent paraître des secondes.

Exemples :

  • Un enfant joue à son jeu préféré et au bout d'une heure, il doit s'arrêter : il s'exclame « Déjà ? », même si pour un scientifique le temps écoulé est exactement 3600 secondes. Mais pour l'enfant la durée écoulée est de toute façon trop courte.
  • Un lycéen en cours, s'ennuie et regarde régulièrement sa montre avec l'espoir qu'il s'est écoulé une dizaine de minutes. Et il constate avec horreur qu'il ne s'en est objectivement écoulé qu'une seule.

La durée (l'impression subjective de temps) dépend donc des émotions ressenties par la personne qui l'évalue. Autrement dit, l'horloge subjective bat la mesure en raison inverse de la concentration du sujet. Pour le sujet très pris par son activité (par exemple quand il s'amuse), l'horloge bat très lentement, il ne s'écoule que quelques battements et le sujet « ne voit pas le temps passer ». Inversement, quand on s'ennuie ou qu'une situation est dramatique (accident de voiture, par exemple) les phénomènes semblent se ralentir (l'attention cherche un appui), les battements s'accélèrent et on « trouve le temps long ».

Avant Einstein, on pensait généralement que le temps objectif était fixe, toujours le même, tandis que le temps subjectif était variable, dépendant de l'état d'esprit de la personne qui l'observe.

Les travaux d'Einstein sur la relativité ont pour conséquence non pas que le temps objectif est variable (local), mais de façon bien plus radicale qu'on ne peut définir de temps objectif. Le temps est relatif à un référentiel et varie en fonction de la vitesse (formulation malheureuse, il est vrai, puisque la vitessse elle-même ne peut être définie que par rapport à un temps) et des champs d'accélération locaux (gravitation, changements de vitesse ou de direction, etc.). Pour cette raison, on ne peut jamais parler de simultanéité objective dans l'univers (excepté à une erreur admissible près dans le cas de distance et de temps très courts).

Autre distinguos s'appliquant au temps:

  • temps linéaire de la tradition chrétienne, avec une création et une fin (apocalypse, jugement dernier), et temps cyclique de la tradition indo-européenne (éternel retour, cercles concentriques, Schopenhauer, Nietzsche)
  • temps continu, et discret : le temps comme séquence ordonnée d'événements, une notion faible de la synchronie étant l'observation des mêmes événements significatifs dans le même ordre
  • temps irréversible, et voyages dans le temps ; l'irréversibilité qui caractérise le temps est un phénomène qui ne concerne qu'une partie des lois de la physique, et qui est liée au concept d'entropie, et jusqu'à récemment étudié plus ou moins exclusivement sous l'angle de phénomènes dissipatifs -- mais en biologie, l'irréversibilité du temps est liée à l'évolution, et à une génération d'ordre (peut-être seulement localisée, pour satisfaire le second principe de la thermodynamique). L'expérience de Marlan Scully jette un doute sur la non-réversibilité du temps à l'échelle quantique.

Musique

Le temps est également une subdivision de la mesure en musique.

Humour

  • Le temps est le moyen qu'a trouvé la Nature pour que tout ne se passe pas au même moment. (John Wheeler, physicien)
  • Le temps n'est pas moins pollué que l'espace : je viens de passer un sale quart d'heure. (Roland Topor)

Voir aussi

Existence | Philosophie | Espace | Relativité | Temps universel coordonné | Le temps en physique


Récupérée de « http://fr.wikipedia.org/wiki/Temps »

L'existence


Le mot « existence » désigne le fait d'être, par exemple le fait d'être d'une manière absolue, le fait d'être donné pour la perception, ou encore pour la conscience.

"Existence" s'oppose à la fois à l'essence (le ce que c'est), et au néant qui est sa négation.

Le problème métaphysique de l'existence

Tous les êtres existent, et c'est une évidence de dire que la pensée (et même l'imaginaire) et l'action supposent l'existence. Exister c'est être; être c'est exister. Ainsi l'existence est-elle quelque chose d'immédiat, qui constitue le commencement de tout.
En ce sens, l'existence est le simple fait d'être, l'être conçu sans détermination aucune, sans prédicat, sans rien : l'être commence donc par l'indétermination de l'existence, indétermination du fait d'être pur et simple. Ainsi, cette première idée de l'existence nous la ferait concevoir par une connaissance immédiate. De ce point de vue :

  • être et pensée sont identiques ;
  • l'existence est immédiatement connue.

La connaissance de ce qu'est l'existence est ainsi issue originellement de l'existence même. Chacun aurait donc un savoir immédiat de l'immédiat. Ces points soulèvent quelques unes des difficultés fondamentales de la philosophie :

  • si l'existence est connu par un moi, l'existence des choses peut-elle en être déduite ?
  • l'existence est-elle immédiatement connue par notre conscience ?
  • L'existence est-elle un objet de connaissance ?

Ces questions entraînent des distinctions :

  • existence pour un moi (subjective) et existence des choses (objectives) : dans l'idéalisme moderne, c'est l'existence subjective en tant que pensée qui est absolument certaine.
  • être et existence : on distingue entre « être » et « être un être ».


L'origine métaphysique de l'existence

Dans cette dernière distinction, on peut estimer que la philosophie a traditionnellement choisi l'être au détriment de l'existence, ce qui se traduit par la formulation d'Aristote : L'objet éternel de toutes les recherches présentes et passées, le point toujours en suspens : qu'est-ce que l'être ? revient à demander qu'est ce que la substance ? À la suiet de Platon, la recherche d'Aristote se porte donc sur l'essence, et non sur l'existence, et l'existence serait ainsi occultée : l'existence doit toujours métaphysiquement se penser par rapport à l'essence ; l'essence est la condition d'intelligibilité de l'existence.

De ce point de vue essentialiste, il découle plusieurs conséquences imporantes :

  • l'essence est l'être possible, et l'existence l'être réel ;
  • l'existence d'un être est fonction de son essence ;
  • l'existence est donc définie par son essence, et c'est la notion d'essence qui exprime le mieux l'existence ;
  • l'existence est subordonnée aux lois de l'essence, qui lui donne donc ses limites et sa perfection ;
  • la différence entre les essences produit une hiérarchie des existences i.e. une hiérarchie de la réalité : il y a de l'ordre ;
  • plus une essence est parfaite, plus l'existence qui en découle est parfaite ;
  • Dieu (ou le Bien, l'acte pur, etc.) -étant la souveraine essence, est ce dont procède toute existence ; il serait d'ailleurs également la seule véritable essence, dont l'existence découle nécessairement, ce qui ferait de toute métaphysique et de toute science, une théologie (Philosophie première chez Aristote).

Or, cette métaphysique pose un problème très simple : si l'existence dépend à ce point de l'essence (définition, intelligibilité, structure de l'être, raison d'être, etc.) alors pourquoi quelque chose existe-t-il en dehors de l'essence ?
Une réponse est que Dieu a crée les essences et accomplit ce passage du possible au réel que la raison humaine ne parvient pas a penser (voir aussi Platon, Timée). Mais le problème est toujours le même : comment une essence suprême peut-elle poser hors d'elle quelque chose de contingent et d'inférieur, l'existence ?

Philosophie de l'existence

Face à ces problèmes, on peut vouloir penser l'existence d'une manière autonome, indépendemment de l'essence. C'est le renversement existentiel de la métaphysique : le fait d'exister devient le point de départ de la pensée, ce qui donne sens véritablement à notre expérience. C'est l'existence sans essence, i.e. sans raison et sans hiérarchie.

L'analyse de l'existence en tant que phénomène

L'existence, dans la métaphysique occidentale, est en-dehors du concept : en ce sens, on ne peut lui reprocher d'avoir ignorer l'existence, puisque l'existence est simplement ce qui échappe à l'essence : l'existence ne se déduit pas du concept, elle n'est pas un prédicat mais une position -ce qui est posé ici et maintenant (cf. Kant).
Mais l'existence est aussi ce qui est individuel, est par conséquent elle relève non du savoir sur ce qui est, mais de la subjectivité. C'est donc l'individu qui est l'existant, et la connaissance de sa réalité passe par sa conscience et par ses actes (sa volonté). Or, c'est cette aspect de l'existence qu'ignore la spéculation métaphysique, à laquelle s'opposent les philosophies qui partent de l'individu, de sa liberté et de ses choix de vie.

La conscience de l'existence

La réalité de l'existence peut être appréhendée de manière affective (cf. la sensibilité chez Rousseau), indépendemment de la raison, i.e. que ce qui en est saisit ne se déduit pas de l'essence, n'est pas démontrable, est irréfutable (Nietzsche) et semble donc surtout un phénomène irrationnel. Mais cette conscience affective peut être conçue comme une « humeur » (Stimmung, cf. Heidegger) a priori, i.e. une tonalité de l'existence qui précède la saisie des choses dans leur particularité. Cette tonalité est alors contemporaine de ce qui est appelé « ouverture au monde. »

  • nausée, chez Sartre, les choses perdant leur sens utilitaire ne peuvent plus être nomméés ; c'est alors leur existence pure qui devient envahissante, incontrôlable. La conscience hésite entre la fusion sujet/objet et le rejet.
  • angoisse : pour Heidegger, l'angoisse, à la différence de la peur, n'a pas d'objet réel identifiable dans l'expérience. La peur peut être combattue par l'emploie de moyens de protections contre un danger bien identifié. L'angoisse, au contraire, n'ayant aucun objet, est une angoisse de rien, et sa source est par conséquent l'existant lui-même qui a à être de manière authentique.
  • bonheur : au contraire des philosophies contemporaines de l'existence qui placent au cœur de l'existent, dans sa structure même, des sentiments plutôt négatifs, un philosophe comme Rousseau pense trouver sous la fausseté de la vie sociale le pure plaisir de l'exister qui est l'épanouissement naturel de la sensibilité : cette sensibilité est pour lui le point de départ de l'existence.

L'être-au-monde


La finitude

Dans les philosophies de l'existence, la liberté est un absolu, l'essence indépassable de l'existence. Mais cette liberté ne peut être son propre fondement, car il y a une facticité originaire de la liberté qui en révèle donc la finitude insurmontable. La liberté est néanmoins l'homme même, son existence et elle définit la condition humaine : nous sommes condamnés à la liberté, nous y sommes jétés, exactement comme nous sommes jetés-là dans le monde.

L'art d'exister

  • sagesse et mort
  • l'éthique
  • la culture de soi (esthétique de l'existence)
  • la foi

Mathématiques

Que les nombres imaginaires existent ou non , cela importe peu les mathématiciens d'aujourd'hui.

Prenons un exemple : imaginons que notre univers soit un plan dans lequel toutes les créatures soient des vers plats. Dessinons une main gauche et une main droite. Dans un plan , il n'y a aucun moyen de passer du dessin de l'un à celui de l'autre. Mais le vers plat peut imaginer une 3eme dimension perpendiculaire aux 2 autres qui va lui permettre de faire une rotation tridimensionnelle imaginaire de façon à transformer un dessin de main droite en un dessin de main gauche. Etendons maintenant cet exemple à l'être humain : par une rotation dans un espace à 4 dimensions nous pourrions tranformer un gant droit en un gant gauche. Nous ne pouvons le faire et cela prouve bien que la 4eme dimension est imaginaire par rapport aux 3 autres. Mais cela n'empêche pas de faire des calculs et de la gémétrie à 4 dimensions.

Qu'est-ce que la réalité par rapport à la perception que nous en avons? La mathématique va au-delà du débat réel ou imaginaire , d'ailleurs le terme complexe veut dire réel et imaginaire.

Bibliographie

Liens

Concept d'essence | Être | Temps | Existentialisme | Vie | Mort | Liberté

Source :



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