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Ressources philosophiques | Article Wikipédia la religion édition originale 26-07-2004 actualisée le 05-07-2005 |
Encyclopédie WIKIPEDIA
Remarque :
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Définition Le dictionnaire en donne les définitions suivantes :
Il ne s'agit pas de produire une définition éternelle comme le ferait un platonicien mais de préserver l'étude de la religion de deux tentations : l'une crypto-théologique et l'autre réductioniste (au sens péjoratif du terme).
La « voie royale » de l'étymologie invite à citer Maurice Blanchot : En Occident, on dit volontiers que le mot religion vient du mot latin re-ligare : pour « re -joindre », ou « re -lier », classiquement compris pour signifier la relation de l'humain au divin, mais aussi les hommes les uns aux autres. Cette tradition va de Lactance et Tertullien à Kobbert, Ernout-Meillet et Pauly-Wissowa (voir, Jacques Derrida , Foi et savoir, Points-Seuil, p. 54) Transmission Il faut, toutefois, rester conscient que parler de « puissance divine » (Littré) ou de « divin », c'est répéter le vocabulaire des ventriloques de Dieu ; celui de la théologie parler de nature supérieure qu'on appelle divine (Cicéron), c'est parler régional ; au contraire, parler de surhumain ou de non humain ne suppose pas d'autre point d'observation que celui où se tient le commun des mortels.
dans une tentative d'expliquer l'univers et les phénomènes physiques qui l'effraient, souvent impliquant un ou plusieurs déités ou d'autres forces surnaturelles. Il donne un sens au monde où le mot sens doit s'entendre à la fois comme herméneutique et direction.
On peut penser ce rapport en termes essentialistes, ceux de sacré et de profane, ce que font, en fait, tous les théologiens qui n'osent plus parler de leurs convictions que par le détour d'un métalangage (voir : McCutcheon, R, Critics not Caretaker : Redescribing the Public Study of Religion, SUNY Press, 2001). Mais on peut aussi aller plus loin, ne pas s'arrêter là où la théologie le demande, et aborder la religion comme on le fait pour n'importe quel autre aspect de la vie sociale. Dans cette approche, la religion ne se pense plus comme une option mais comme l'un des procédés non-optionnels, universels, par lesquels une société se perçoit, trouve et prend sa place dans le monde. Ici, la religion, c'est la société elle-même en train de s'auto-légitimer. Contenus Parmi les phénomènes qui effraient l'homme se dresse en premier lieu la mort, les différences de perception de la mort constituent le phénomène dirimant. Selon la façon dont les sociétés inhument ou non leurs défunts, les chercheurs préhistoriens distinguent l'homme (anthropos, en grec, au sens d'humanité) des anthropoïdes qui l'ont précédé. Les religions montrent donc un grand souci de la mort, parlant d'espérance pour compenser ce qui semble scandaleux dans cet événement, conçue sous la forme de vie éternelle, de réincarnation, de résurrection, d'immortalité, d'éternité. Elles montrent aussi un intérêt pour les mystères de la vie. En témoignent les images, qu'elles soient idoles, icônes ou symboles, qui représentent des déesses-mères et, plus tard, les prescriptions concernant les mariages et la sexualité en vue d'un eugénisme spirituel.. D'une façon générale, elles célèbrent les étapes de la vie humaine organisant des rites autour de la naissance, de la puberté, du mariage, des funérailles, par divers degrés d'initiations. Méthodes Elles prescrivent dans des récits oraux, le plus souvent sous forme d'épopées et/ou de livres saints, de traditions orales ou écrites, les rites adéquats pour le culte sous le nom de liturgie, les enseignements et, au travers de codes de lois religieuses, le bon comportement exigé de ses croyants ou de ses fidèles sous le nom d'éthique, lesquels sont plus ou moins contraignants. Par les images et la littérature orale ou la littérature écrite, mais aussi par toutes formes d'arts, la religion transmet une pluralité de messages dont l'interprétation en termes de valeurs, Bien (ou Juste) et Mal, dont la formulation est fréquemment réservée à un corps intermédiaire, qui peut entrer dans la catégorie socio-professionnelle du clergé, le plus souvent doté d'un statut ou discipline ecclésiastique qui préside de près ou de loin aux destinées et à l'organisation des institutions religieuses, au maintien des lieux de cultes. Les adhérents, croyants ou fidèles religieux, tendent à se réunir ensemble pour célébrer des jours saints par la prière, mais la pratique isolée est également reconnue juste dans la spiritualité. La plupart des religions ont également un code de lois religieuses. Avec l'organisation des sociétés, le pouvoir religieux se mêle au pouvoir politique transformant son parti en patrie. La plupart des religions ont cela de commun avec les nations qu'elles ont souvent besoin d'une ennemi pour se fédérer et se contruire. C'est dans cette mesure que Daniel Lindenberg en vient à se poser la question de savoir si les religions « sont naturellement intolérantes » La diffusion de la culture religieuse est très souvent réalisée avec parcimonie :
Dans les deux positions, on ne croit pas ce que l'on voit, mais ce que l'on craint. Or, la diffusion d'une culture religieuse laïque, donc pluraliste, est une base indispensable à la connaissance mutuelle des fidèles des diverses religions. Il ne faut pas plus de religion, mais mieux de religion. En guise de conclusion provisoire L'être humain éprouve donc un besoin vital de concrétiser ses craintes, ses angoisses, etc., dans : une dicipline, une métaphysique, une croyance, des pratiques, des rites. Essaie-t-il, par cette voie, de se rassurer devant une nature toute puissante et pleine de mystères ? Le renouveau des courants fondamentalistes, plus ou moins liés aux courants politiques les plus extrémistes, mène à ce que l'inculture religieuse soit une valeur en hausse. De ce fait, la religion a été et demeure le prétexte de massacres et de la mise en place de discriminations constantes. Grandes familles de religions À travers l'histoire, les hommes ont élaboré de multiples religions. Certaines se sont répandues dans le monde entier et sont très pratiquées. Divers types de classements des religions sont possibles. aires culturelles et géographiquesOn peut distinguer notamment quelques grandes familles du point de vue des aires culturelles et géographiques :
Classement idéologiqueOn entend signaler par idéologie la représentation du divin promue par chacune des religions : ou le projet sur les relations qu'elles entendent entretenir entre elles : Annexes Philosophie Histoire des religions
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