Chargement en cours . . . 
les méthodes
en
philosophie

 télécharger / imprimer la page...
page précédente...
dossiers, lexiques, textes, ...
la dissertation, le commentaire...
mises à jour, projets...
moteurs de recherche...
Philia [accueil]
   Mots clés :
Moteur actif Zoom  
démarches - méthodes - méthodologie - dissertation - commentaire - analyse - conceptualisation - problématisation - problème - problématique - explication - plan - argumentation - conclusion -
Vous êtes ici :

 Démarches > pour bien commencer
 les méthodes en philosophie (Version Détail)

édition originale 18-02-2002
actualisée le 22-12-2007
Version :
| Résumé | Détail | Dialogue |

La dissertation

Le commentaire

Dans cette section, nous vous proposons d'en savoir un peu plus sur les démarches philosophiques. Vous pourriez accéder tout de suite à l'une des rubriques « dissertation » ou « commentaire » ci-contre. Nous vous recommandons toutefois de prendre connaissance d'abord des premières pistes qui suivent... Ce n'est pas un ordre, mais presque !

Pourquoi aurais-je besoin de conseils de méthode ?
(Pourquoi tant de haine ?)

| Résumé | Détail | Dialogue |

Face à un sujet, on peut être embarrassé pour plusieurs raisons (1) :

  • Soit parce qu'on ne le comprend pas, ce qui empêche de chercher davantage : le sens de la question (s'il s'agit d'une dissertation) ou du texte (s'il s'agit d'un commentaire) nous paraît plus ou moins obscur, parfois tout à fait. Il faut savoir qu'il y a des sujets qui font régulièrement cet "effet" à première lecture... mais que ce ne sont pas nécessairement les plus difficiles. Il ne faut donc pas rejeter trop vite ces sujets qui paraissent d'abord difficles voire "infaisables".
  • Soit parce qu'on le comprend (ou qu'on croit le comprendre !) si bien que la "réponse" nous semble si évidente qu'on ne voit pas bien, paradoxalement, ce qu'il faut développer & discuter... Il faut se méfier des sujets qui nous paraissent tels à première lecture : ce ne sont pas nécessairement les sujets les plus faciles − si tant est qu'il puisse exister des sujets vraiment faciles.

Cet embarras peut d'ailleurs être renforcé par la considération de l'appréciation / notation. Disons ici brièvement que l'absence de "barême" en philosophie n'implique pas du tout l'absence de critères d'évaluation. Nous y reviendrons prochainement.

L'important , à ce stade, est de comprendre la nécessité des méthodes, peut-être encore plus présente en philosophie que dans les autres disciplines enseignées au lycée ou dans l'enseignement supérieur. Certains croient pourtant que la philosophie est "un art", et qu'il faut une sorte de "don" pour parvenir à un résultat honorable : à ceux-là, il faut rappeler que les artistes les plus doués savent que, pour créer, ils ne peuvent pas compter seulement sur "l'inspiration" : ce sont le plus souvent des travailleurs infatigables, et de toute façon il n'y a pas d'art sans "méthode", sans "technique". Donc : si vous pensez (c'est bien votre droit) que la dissertation est "un art", cela ne vous dispense certainement pas de méthodes...

En bref, en philosophie comme ailleurs, et peut-être plus qu'ailleurs, il est très important de comprendre les exigences et de connaître les moyens de les satisfaire.

(1) Si vous n'êtes pas embarrassé, toute cette section Démarches, vous paraîtra, bien sûr, parfaitement inutile : vous êtes même en droit de vous demander ce que vous faites là !


En quoi consistent donc les méthodes en philosophie ?
(Qu'on en finisse !?)

| Résumé | Détail | Dialogue |
Une fois reconnue et admise cette nécessité d'employer des méthodes pour produire un travail convenable en philosophie, reste la question de savoir ce que sont ces fameuses méthodes...

Or, de ce point de vue, le plus important est de bien comprendre qu'il ne s'agit pas de simples techniques réductibles à des "astuces", à des "trucs". Par exemple, certains se demandent déjà si une dissertation doit être assortie de citations, et en quelle quantité. Or cette question n'a pas de réponse simple : on peut faire un bon devoir sans citer aucun philosophe, et on peut accumuler des citations dans un devoir qui sera finalement très mauvais (par exemple, parce que les citations sont inadaptées, ou encore parce qu'elles se substituent à la réflexion personnelle...).

Du coup, on peut se dire que des "conseils généraux" suffisent. Or, là encore, il n'en est rien ! Par exemple, s'il est vrai que "l'introduction de la dissertation doit énoncer un problème", cela ne dit pas du tout ce qu'est un problème, ni pourquoi il faut l'énoncer, ni, bien sûr, comment on peut aller de la question (le sujet) au problème. Il en est de même pour les autres aspects de la dissertation (par exemple le "plan") et du commentaire de texte (la nécessité de "l'explication").

Donc, avant de passer aux conseils proprement dit, il faut comprendre d'abord les exigences : qu'est-ce qui est exigible (=qu'est-ce qu'on peut attendre) d'une dissertation / d'un commentaire ? Tant qu'on n'a pas bien compris ces exigences, et pourquoi elles sont légitimes, les fameux "conseils de méthode" seront totalement inutiles... Ainsi, par exemple, bien des introductions de dissertation rebaptisent la question (=le sujet) "problème" – ce qui ne peut tromper le correcteur, car, comme on le verra, le problème "n'est pas la question", mais ce qui la rend à la fois complexe et légitime. Et il en de même des autres aspects, qui, tous, correspondent d'abord à des exigences qui doivent impérativement être comprises pour être satisfaites.


Par quoi commencer ?
(C'est parti !)

| Résumé | Détail | Dialogue |

Pour commencer, il faut d'abord bien prendre le temps de choisir son sujet. On ne dira jamais assez que le moment du choix est capital.

...Mais il n'est peut-être pas tout à fait inutile de rappeler ce qu'est un choix : c'est un acte de la volonté, une décision réfléchie qui donne la préférence à une possibilité plutôt qu'à une autre. Or, bien souvent, malgré les apparences, et bien qu'on ait effectivement "le choix", on ne choisit pas... parce qu'on ne procède que par élimination des autres possibles :

  • "Je ne comprends pas" le sujet I. Dans ce cas, le sujet n'est pas vraiment écarté comme tel puisqu'il n'est même pas compris.

  • "Je n'aime pas" le sujet II. Dans ce cas le choix réfléchi est remplacé par un principe de simple préférence affective.

  • Reste le III... "que je comprends bien, et qui me plaît bien" !

Ce n'est pas ainsi qu'il faudrait procéder : il faut prendre soin de ne pas opter par préjugé, et, pour les sujets qui paraissent difficiles, il faut tout de même essayer d'y réfléchir – ce qui suppose déjà une lecture méthodique de tous les sujets proposés.

Pour finir (...avant de commencer vraiment !), il faut tordre le cou à cette idée tenace selon laquelle l'un des exercices – la dissertation ou le commentaire – serait "plus facile" que l'autre. C'est inexact. Et, de plus, cette idée est dangereuse, car si on a décidé, avant même d'avoir pris connaissance des sujets, de choisir la dissertation, plutôt que le commentaire, ou l'inverse, on risque de grosses déconvenues, notamment le jour de l'examen : on peut en effet "réussir habituellement le commentaire", et, le jour de l'examen, être confronté à un "texte surprise", qui paraîtra vraiment difficle, ou qui ne correspondra pas à une partie du programme qu'on aura bien approfondie.

Pour résumer, il donc très important de choisir vraiment son sujet, par une lecture attentive et méthodique de l'ensemble des propositions. C'est seulement à cette condition que le choix sera vraiment un choix, et sera vraiment le vôtre. Le moment du choix du sujet est vraiment un moment important : faites en sorte de ne pas avoir à regretter votre précipitation (ou vos a priori).

Pour en savoir plus (bien plus !), maintenant, sur la dissertation et le commentaire philosophique, vous pouvez remonter en haut de cette page et naviguer à votre guise. Ou alors éteindre votre ordinateur, mais je ne vois pas pourquoi vous feriez une chose pareille...

la dissertation | le commentaire



Moteur actif : Zoom

changer le moteur => Cléphi |  Zoom  | X-Recherche | aide

 remonter



            


 - Contrat Creative Commons (certains droits réservés) -