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les sujets
« ouverts »
- analyse III -

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 les sujets « ouverts » - analyse III - (Version Résumé)

édition originale 24-06-2003
actualisée le 08-05-2006
Version :
| Résumé | Détail |

L'analyse littérale
      (analyse I)

L'analyse critique
      (analyse II)

Tous les sujets de dissertation ne se ressemblent pas. Nous avons déjà pu le constater lorsque nous avons évoqué les différents types d'énoncés dans l'analyse littérale du sujet. Cependant, un groupe de sujets se distingue nettement : les sujets « ouverts ». Ces sujets ont un statut un peu particulier, car ils ne suggèrent explicitement aucune "réponse"... Que faire face à de tels énoncés ? Comment les analyser ?

Un cas particulier : les sujets « ouverts »

| Résumé | Détail |


Certains sujets de dissertation, que nous appellerons « ouverts », peuvent paraître déconcertants. Il s'agit de sujets qui ne suggèrent aucune réponse, aucune "piste" particulière.

  • Jusqu'ici, nous n'avons donné comme exemples que des questions fermées.
    Une question « fermée » peut toujours recevoir une réponse OUI ou une réponse NON. Bien entendu, cela ne signifie pas que la réponse finale sera "oui" ou "non"... Mais du moins une réponse est déjà suggérée dans la question.

    Exemple :
    « La philosophie nous détache-t-elle du monde ? » => OUI ou NON ?

    Dans cet exemple, on suggère que la philosophie nous détache du monde : on peut penser que OUI, on peut penser que NON.

  • Au contraire, une question « ouverte » ne peut pas recevoir immédiatement une réponse OUI ou une réponse NON.

    Exemple :
    « Pourquoi travaillons-nous ? » => On ne peut répondre NI par oui, NI par non.

=> Parce qu'ils ne suggèrent directement aucune réponse, les sujets « ouverts » sont toujours plus énigmatiques que les sujets « fermés ».


Que faire alors en présence de tels sujets ?

| Résumé | Détail |

Principe : si tout problème philosophique peut se ramener à une alternative, toute question philosophique « ouverte » doit pouvoir être ramenée à un choix entre une réponse « oui » et une réponse « non ».

Donc nous proposons de dire qu'il faut tâcher de transformer toute question ouverte en question fermée.

Exemple :

En reprenant le sujet évoqué ci-dessus, on se demandera, par exemple :

« Travaillons-nous (seulement) POUR gagner notre vie ? ». « Ne travaille-t-on que pour subsister ? ». Après tout, gagner sa vie / se procurer de quoi subsister, c'est bien la motivation la plus commune, la plus banale de ceux qui sont à la recherche d'un emploi. Ce qu'il veulent, ce n'est pas d'abord travailler, mais avoir un travail, de façon à gagner leur vie. Beaucoup d'entre eux, s'ils avaient le choix , préfèreraient probablement avoir de quoi vivre - et même de quoi bien vivre - sans prendre la peine de travailler ! Le travail, en effet, paraît d'abord être une peine, une contrainte, et il implique des obligations. Il nous confronte à des difficultés, à de la fatigue, etc. Il faut donc convenir du caractère "alimentaire" du travail. Pourtant, ne travaille-t-on que pour cela ? Le travail ne présente-t-il pas d'autres buts, d'autres intérêts ? En particulier, faut-il renoncer à faire du travail lui-même une valeur ? => Alternative / problème : Le travail a-t-il sa fin en lui-même OU BIEN en dehors de lui-même (= "gagner sa vie") ?... Pourquoi travaillons-nous ?

  l'analyse littérale | l'analyse critique | identifier le problème  



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