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édition originale 16-03-2003
actualisée le 12-05-2008

L'obscur objet du désir...
03/04/2005

Le 03/04, de Brigadier_Micho : "Voilà le sujet de mon nouveau devoir : Le désir a-t-il un objet ? J'ai commencer à y réfléchir sérieusement et j'ai élaboré un petit plan modeste mais j'aimerais bien savoir s'il est correct ou bien totalement faux. Donc le voici :

I) Le désir ne se définit que par l'envie d'un objet ou d'une personne, etc.

II) L'objet du désir ne serait-il pas simplement le désir lui-même ?
    Dans cette partie je pense parler de Don Juan...

III) Le désir est l'oeuvre de l'envie d'un objet mais celui-ci ne doit pas être obtenu sinon le désir n'aura plus de raison d'être et il disparaîtra.

Voilà, j'espère que vous pourrez me répondre rapidement. Je vous remercie beaucoup."

=> 05/04/05 : Bonjour cher Brigadier (de gendarmerie ?). Il y a du bon dans votre plan, mais aussi quelques défauts, semble-t-il - pour autant que je puisse en juger, car vous ne détaillez pas beaucoup... Rapidement :

I) Il ne paraît pas très habile d'affirmer que le désir ne se définit que par son objet. En effet, vous contestez ensuite cette thèse. Il vaudrait donc mieux dire : IL EST VRAI QUE le désir a nécessairement un objet, qui semble suffire à le définir (MAIS => IIe partie...).

II & III) Il semble que votre partie II annonce une thèse plus profonde que votre partie III. Dans votre II, en effet, vous touchez à l'essence du désir, alors que votre III n'évoque qu'un fait observable (= l'insatisfaction perpétuelle du désir). Donc, il vaudrait probablement mieux inverser votre III et votre II : dans la partie II, vous pourriez en effet chercher à aboutir à l'idée que le désir va au-delà des désirs, qu'il les transcende tous, en donnant pour indice ce que vous dites, à savoir qu'aucune satisfaction ne semble vraiment... satisfaisante. Il vous resterait alors (troisième et dernière partie) à en chercher la raison : si aucun objet ne semble pouvoir satisfaire le désir, n'est-ce pas parce que le désir ne vise aucun objet, mais l'unité du sujet lui-même (le désir = tentative plus ou moins maladroite du sujet pour s'atteindre lui-même => Hegel). Quant à Don Juan, n'illustre-t-il pas votre III plutôt que votre II ? Mais peut-être ai-je mal compris votre idée ?...

Bon courage pour la suite. Et n'hésitez pas à donner des nouvelles. Avec mes...


-: Amitiés :- P h i l i a.

Référence du message : ID 060

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